Dommages physiques
Le potentiel toxique de l’alcool peut porter préjudice à pratiquement tous les organes du corps humain. Il y a un fort lien de causalité entre la consommation chronique excessive d'alcool et la survenue de plus de soixante maladies et handicaps.
Voici quelques-uns des dommages possibles provoqués par une consommation chronique d’alcool:
Une personne souffrant du syndrome de Korsakoff présente des symptômes d'amnésie sévère, avec une incapacité à se souvenir d'éléments passés et à en assimiler de nouveaux. Cette amnésie est souvent accompagnée de fabulations et de fausses reconnaissances. D'un point de vue cognitif, les altérations touchent particulièrement la mémoire épisodique, la mémoire de travail et les fonctions exécutives. Il n'y a pas de démence et le raisonnement est conservé.
Une consommation modérée d’alcool (un verre de 1dl de vin rouge) - à partir de 45 ans pour les hommes, dès la ménopause pour les femmes – peut avoir un effet protecteur pour le cœur, notamment pour les maladies coronariennes. Cet effet protecteur doit cependant être considéré comme relativement faible en comparaison d’autres facteurs de protection comme le fait de ne pas fumer, de s’alimenter d’une manière équilibrée, de faire du sport régulièrement, etc.
Une consommation chronique élevée et/ou une consommation ponctuelle importante font augmenter le risque de maladie cardiovasculaire.